QU’EST-CE QUE LE MICRO-DOSAGE

Le micro-dosage est un système d’auto-médication avec des substances psychédéliques en consommant des doses « sous-perceptibles », ce qui signifie que vous en prendriez beaucoup moins que ce qui est nécessaire pour ressentir tout type d’effet planant. Avec le micro-dosage, le consommateur est toujours capable de fonctionner normalement et de mener toutes ses activités quotidiennes, comme le travail, les sports et les études.

Si vous préférez la médecine naturelle, homéopathique et les remèdes alternatifs, alors le micro-dosage pourrait être pour vous. Il est couramment salué comme un moyen non-addictif de soulager de nombreux troubles comme la dépression, la fatigue et les migraines, mais sans les risques d’effets secondaires posés par les médicaments prescrits.

Le micro-dosage utilise les trois principes de base du traitement homéopathique : « la similitude entre remède et affliction », la dose minimum et le remède unique. « Similitude entre remède et affliction », qu’est-ce que ça signifie ? Une fois que les troubles physiques, psychologiques et émotionnels du patient ont été établis, le praticien homéopathe trouve alors le remède qui partage le plus de similarités avec ce que le patient décrit. La dose minimum signifie que seule la plus petite quantité possible de traitement est prescrite. Et enfin, le remède unique, qui fait référence à l’acte de prescription courant d’un seul remède homéopathique à la fois.

AVEC QUOI LES GENS MICRO-DOSENT COURAMMENT ET COMMENT LE FAIRE

Les substances les plus couramment micro-dosées sont le LSD et les champignons magiques, mais certains sont connus pour pratique une médication avec le Peyote. Alors comment est-ce réalisé ? Eh bien, vous commenceriez par mesurer votre dose, qui devrait être entre un dixième et un cinquième de ce que vous prendriez pour planer. Les doses standards sont les suivantes : 6-25 microgrammes de LSD, 0,2-0,5 grammes de champignons séchés et 50-75 microgrammes de peyote/cactus à mescaline.

Comme pour tout autre remède ou vitamine, vous devriez consommer votre traitement psychédélique de manière régulière et suivre un planning fixe. James Fadiman, psychologue américain diplômé de l’Université de Stanford connu pour ses travaux étendus en recherche psychédélique, suggère de prendre une dose une fois tous les trois jours et pense qu’il est préférable de le faire le matin. Par exemple, le premier jour, vous prenez votre dose le matin. Le deuxième jour, les effets sont toujours présents et relativement perceptibles. Le troisième jour, ils devraient être sortis de votre système et le quatrième jour, vous reprenez une dose.

Ceux qui micro-dosent régulièrement rapportent suivre ce planning pendant environ un mois, puis réduire ensuite la fréquence à environ une fois par semaine. La dose est trop faible pour partir vraiment en trip, mais néanmoins, vous observerez des changements internes notables, bien que subtils. De nombreux micro-doseurs rapportent des améliorations de l’humeur, une productivité ou créativité accrues, une concentration plus aiguisée et même un soulagement face à de nombreuses afflictions psychologiques et l’algie vasculaire de la face.

LES BIENFAITS DU MICRO-DOSAGE

Comme la recherche a été assez limitée au sujet de toutes les substances hallucinogènes, on peut affirmer que les bienfaits du micro-dosage pourraient être extrêmement profonds et étendus, nous – en tant que société – ne le savons juste pas encore.

Bien que minimales, les études réalisées montrent que les substances psychédéliques sont une option de traitement très prometteuse si vous essayez de sortir du cycle des médicaments. Il a été prouvé que de petites doses de psilocybine pouvaient stimuler la régénération des cellules du cerveau et même réparer des neurones précédemment endommagés.

Mais les champignons magiques ne sont pas les seules substances hallucinogènes à posséder une puissance de guérison notable. Les champis, comme le LSD et le peyote, partagent des similarités dans le cadre de l’auto-médication. Les substances psychédéliques sont connues pour diminuer bon nombre de troubles de santé mentale en changeant la façon dont le cerveau répond aux stimuli négatifs, ce qui rend les problèmes moins stressants et plus faciles à gérer quand ils surviennent. Autre application très courante du micro-dosage, le traitement des migraines et de l’algie vasculaire de la face, qui sont connus pour être très difficiles à soulager.

UN BIEN-ÊTRE GÉNÉRAL AMÉLIORÉ

Ceux qui micro-dosent pensent que les bienfaits sont bien plus étendus qu’un simple soulagement des maux de têtes et de la santé mentale. Beaucoup affirment que les substances psychédéliques ne font pas que traiter des troubles spécifiques, mais qu’elles améliorent la santé et le bien-être en général. Il est courant que les consommateurs aient plus d’énergie et un délai de réponse plus rapide. Une sensation d’acuité visuelle améliorée est souvent rapportée. C’est aussi utilisé comme aide à la résolution des problèmes, croyez-le ou pas.

Selon Fadiman, qui a mené une étude de cette nature en utilisant du LSD, « les participants fonctionnaient normalement dans leur travail et leurs relations, mais avec une augmentation de la concentration, de la clarté émotionnelle et de la créativité ». Ceci pourrait expliquer pourquoi des artistes, musiciens, auteurs et même scientifiques et médecins attribuent beaucoup de leurs brillantes découvertes et créations aux substances hallucinogènes.

Et, probablement le meilleur point, les substances hallucinogènes, tout comme le cannabis, ont été prouvées comme totalement non-addictives. Dans certaines pays, comme aux États-Unis par exemple, l’abus d’opioïdes atteint des proportions épidémiques. Alors le moment n’a jamais été mieux choisi pour commencer à étudier des options de traitement sûres, non-addictives, qui ne nuiront ni au consommateur, ni à la société. Alors soyez fier de votre brillance, ami psychonaute ! Les substances psychédéliques pourraient bien être le futur des soins homéopathiques.